Ottawa, le 21 juin 2023 – Alors que la Chambre des communes ajourne ses travaux pour l’été, SoinsSantéCAN exhorte les députés à ne pas oublier que les chercheurs et les chercheurs stagiaires en santé du Canada attendent toujours les augmentations du financement fédéral dont ils ont tant besoin pour poursuivre leurs activités essentielles.
« Alors que les parlementaires retournent dans leurs circonscriptions cette semaine, je les encourage à placer le rapport du Comité consultatif sur le système fédéral de soutien à la recherche au haut de leur liste de lectures pour l’été. Ainsi, lorsqu’ils reviendront à Ottawa en septembre, ils seront prêts à soutenir davantage les chercheurs en santé dévoués du Canada », a déclaré Paul-Émile Cloutier, président et chef de la direction de SoinsSantéCAN.
En mars dernier, SoinsSantéCAN a accueilli avec grand plaisir la publication du rapport du Comité consultatif qui préconisait une hausse des investissements dans la science dirigée par les chercheurs et une augmentation des bourses aux étudiants des cycles supérieures et aux stagiaires postdoctoraux. Cette recommandation faisait écho à l’une de nos recommandations clés dans le cadre des consultations prébudgétaires, mais qui n’a malheureusement pas été retenue dans le budget de 2023 déposé le 28 mars.
Le financement fédéral de base pour la recherche en santé dirigée par les chercheurs a connu une croissance zéro au cours des trois dernières années, une situation qui ne fait qu’empirer avec l’inflation qui fait grimper les coûts. Les taux de rémunération des stagiaires n’ont pas augmenté depuis plus de vingt ans. Sans une action urgente, le Canada risque de se laisser distancer encore plus par d’autres pays qui investissent plus sérieusement dans la recherche en santé.
« Des pays comme le Royaume-Uni, l’Australie, les États-Unis et d’autres ont augmenté l’investissement dans leur avenir en renforçant leur soutien à la recherche et aux chercheurs stagiaires. Le gouvernement du Canada semble quant à lui se satisfaire d’être à la traîne à cet égard », a ajouté M. Cloutier. « Cette approche à courte vue a pourtant des conséquences : le Canada perd ses meilleurs et plus brillants chercheurs au profit d’autres pays en plus de perdre aussi les bénéfices de leur recherche pour le système de santé sous la forme d’innovations et d’améliorations dans la prestation des soins et le traitement des maladies. »
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